Simulation – Chirurgie des narines

La chirurgie des narines est pratiquée seule ou en complément d’une rhinoplastie.

Pour une bonne harmonie du visage, il faudrait que la largeur des narines soit égale à la largeur entre les deux yeux (fentes des paupières). On dit également qu’il faudrait que cette largeur soit égale à 20% de la largeur du visage. Par exemple, si un visage fait 25cm de large, les narines devraient faire environ 5cm de large. Cela reste des normes anatomiques générales, il faut donc les prendre avec du recul. La beauté est dans la diversité des visages et personne ne souhaiterait que nous soyons tous des clones identiques.

Chirurgie des narines ou narinoplastie

• Réduction des narines trop larges ou épatées : la majorité des narinoplasties consistent à réduire la taille des narines.
• Élargissement des narines trop étroites : certaines personnes se font opérer afin d’élargir ou de décoller leur narines dans un objectif esthétique ou pour mieux respirer.
• Rhinoplastie ethnique : la largeur de narines varie beaucoup en fonction des origines ethniques des personnes. Certaines personnes souhaitent atténuer leurs caractéristiques ethniques et diminuer la largeur de leur nez. Le chirurgien pourra pratiquer cette opération en étant vigilant de respecter l’identité culturelle de la personne afin qu’elle garde un visage harmonieux. Les peaux foncées étant généralement plus épaisses, la cicatrisation peut-être plus compliquée.
• Transidentité : La narinoplastie est parfois pratiquée par les personnes transgenre au cours de leur changement d’identité afin de féminiser ou masculiniser le visage.
• Accident ou malformation de naissance : il y a les personnes qui ont une narine malformée, tordue, coupée, collée, déchirée… Le chirurgien va donc œuvrer pour redonner à cette narine un aspect plus « normal ».

Ces opérations entrent dans la catégorie des rhinoplasties. Il ne faut pas faire de rhinoplastie tant que la croissance n’est pas terminée (excepté des rhinoplasties fonctionnelles qui ne peuvent pas être repoussées pour des enfants avec des malformations ou des personnes accidentées). Cela correspondra à un age d’environ 18 ans pour les filles et de 20 ans pour les garçons.

L’opération est réalisée par un chirurgien stomatologue, chirurgien esthétique ou chirurgien maxillo-facial spécialisé dans la chirurgie du nez. Le chirurgien peut-être Docteur (Dr) ou Professeur (Pr).

Quelles sont les opérations des narines possibles ?

Le chirurgien va procéder à différents types d’opération en fonction des cas (longueur, largeur, forme et épaisseur des narines) :

Rétrécissement des narines en largeur

Cela concerne les narines trop larges ou évasées. La base d’implantation des narines, c’est à dire le pli entre la narine et la joue ne peut pas être déplacé vers l’intérieur du nez. En effet ceci impliquerait de greffer de la peau entre la joue et la narine, ce qui ne serait pas du tout esthétique. En revanche certaines narines ont une forme bombée. C’est à dire qu’elle part loin vers l’extérieur pour ensuite revenir vers la pointe du nez.
Le chirurgien pratique une résection narinaire. En raccourcissant la narine, on diminue la forme bombée et par conséquent, on diminue la largeur de la narine. Pour cela le chirurgien va inciser dans le pli entre la narine et la joue, faire une seconde incision pour retirer un bout de la narine (peau et cartilage) puis la re-suturer à sa base. La cicatrice sera peu visible car cachée dans le pli entre la narine et la joue.

Élargissement des narines ou décollement narinaire

C’est une opération peu pratiquée. Selon la physionomie du nez, le chirurgien pourra raccourcir la columelle (sillon entre les 2 trous du nez) ce qui aura pour effet d’aplatir les narines et de les élargir. Il pourra aussi greffer du cartilage dans les ailes narinaires afin de leur donner une forme bombée. Si le chirurgien intervient sur la pointe, la crête ou les ailes du nez alors on sera plutôt dans le cadre d’une rhinoplastie classique.

Narines rétractées

Elles sont trop rétractées lorsque leur base d’implantation est beaucoup plus haut que celle de la columelle (sillon entre les 2 narines). Cela donne des trous de nez trop ouverts et un effet « nez de cochon ». Cela peut-être génétique ou du à une première rhinoplastie ratée. Le chirurgien va soit remonter la base de la columelle, soit descendre les narines en faisant une greffe de cartilage. Il pourra également intervenir sur la pointe du nez mais cela ne concernera plus la chirurgie narinaire.

Reconstruction narinaire

Cela se produit après un accident (accident de voiture, de vélo, de trottinette, morsure par un chien ou un cheval, piercing arraché…) ou une maladie ayant nécessité l’ablation d’une partie du nez (cancer, mélanome…). Le chirurgien va reconstruire le nez en greffant des bouts de peau et de cartilages et en posant éventuellement une greffe en silicone sous la peau.

L’idéal est de réaliser une simulation afin d’imaginer le résultat et discuter de la faisabilité de l’opération avec son chirurgien. Le défi pour le chirurgien va être d’obtenir un résultat naturel. Chaque visage est différent et les narines doivent être en adéquation avec le visage de la personne. Si personne ne se rends compte que le nez a été refait après plusieurs mois de cicatrisation, alors on peut dire que la narinoplastie est réussie. Les trous des narines ne doivent être ni trop larges (nez épaté), ni trop étroits, ni trop ouvert (nez en trompette), ni trop fermé (nez tombant).

Une opération technique et délicate pour le chirurgien

Le nez et donc les narines sont situés en plein milieu du visage et sont énormément exposés aux regards. En effet, le nez est très visible autant de face que de profil. Les narines jouent un rôle majeur dans l’image que l’on a de soi et dans la confiance en soi. Quoi de plus énervant que de voir quelqu’un en train d’inspecter vos narines au lieu d’écouter ce que vous êtes en train de dire.

Le chirurgien doit donc procéder à une chirurgie esthétique, plastique ou réparatrice de haute précision. La suppression ou la greffe de cartilage doit être extrêmement précise. Le chirurgien peut également jouer sur l’épaisseur de la peau. Les cicatrices doivent être discrètes et cachées à l’intérieur des narines autant que possible.

Une autre difficulté majeur dans la chirurgie des narines est la symétrie de la face. De profil cela ne posera pas de problème. En revanche, lorsque l’on regarde le visage de face, il faut que les deux narines soient parfaitement alignées, proportionnelles et harmonieuse. Une petite différence entre les 2 narines sera rapidement visible.

Douleurs, récupération, cicatrisation

Autant l’opération est très précise et délicate pour le chirurgien, autant elle est relativement bien supportée par le patient en général. L‘opération n’est pas trop douloureuse et le gonflement post-opératoire diminue vite si l’on applique du froid (glace). La cicatrisation est rapide. La plupart du temps l’opération se fait sous anesthésie locale donc les risques opératoires sont minimisés. Néanmoins, comme toute chirurgie, la narinoplastie présente des risques (infection post-opératoire, allergie aux anesthésiants…). Par conséquent, le chirurgien fera un point avec vous sur ces risques avant que vous preniez la décision de vous faire opérer. Il arrive parfois que les tissus cicatrisent mal (fibrose retractile, fibres de peau qui ne cicatrisent pas dans le bon sens…). Le chirurgien pourra corriger ces défauts en effectuant une retouche plusieurs mois plus tard.

Quelles sont les étapes d’une chirurgie des narines ?

1. Réflexion personnelle sur les modifications souhaitées et réalisation d’une simulation à partir d’une photo. C’est là que Chirurgie-avant-apres.fr intervient.
2. Première consultation avec le chirurgien : le chirurgien valide ou invalide la faisabilité de l’opération, prévient sur les risques, la suite du parcours de soin…
3. Visites médicales prescrites par le chirurgien afin de s’assurer que vous pouvez subir une opération (anesthésie, bonne santé (prise de sang, sérologie…), bilan psychologique éventuel…)
4. Jour J : l’opération de rhinoplastie. L’opération est faite sous anesthésie locale en ambulatoire (pas de nuit à l’hôpital). Les cas d’anesthésie générale et d’hospitalisation sont très rares.
5. J+5 : retrait des sutures et des pansements. Bien prendre soin des cicatrices avec la pommade prescrite.
6. J+10 : Disparition quasi-complète des ecchymoses (gonflements).
7. J+15 à J+21 : possibilité de reprendre le sport, le tabac et l’alcool.
8. Deux à trois mois après, le résultat final commence à se stabiliser. En général votre chirurgien vous proposera une visite de suivi à 3 mois. Protéger les cicatrices qui pourraient être exposées au soleil (cache nez ou crème solaire) durant 1 an.
9. 1 an après, le résultat est normalement stabilisé et définitif.

Combien coûte une chirurgie des narines ?

Le coût global de l’opération sera compris entre 2500 et 12 000€. Cela va dépendre du chirurgien, de la clinique, de la technique utilisée…
Le chirurgien pourra vous remettre un devis lors de la première consultation.

La rhinoplastie secondaire est une 2eme rhinoplastie après une première qui a été ratée ou dont les résultats sont décevants. Elle sera plus chère qu’une rhinoplastie primaire (on ne parle pas ici des petites retouches apportées par le chirurgien qui a opéré la 1ere fois pour retirer de petits défauts).

L’opération des narines est-elle remboursée ?

Non, l’assurance maladie ne prendra pas en charge l’opération si l’objectif est uniquement esthétique. En revanche, si la narine pose un problème fonctionnel comme une impossibilité de respirer par le nez à cause d’une narine bouchée (malformation de naissance, accident grave…) alors vous pourrez monter un dossier afin de demander un remboursement par la sécurité sociale et votre mutuelle. Cette opération se fera certainement en complément d’une septoplastie nasale (correction des déformations de la cloison nasale). Lorsque l’opération concerne la partie fonctionnelle et la partie esthétique du nez, on parle de rhinoseptoplastie. Le remboursement n’est pas automatique, vous devrez obtenir un accord avant l’opération.

Photo AVANT/APRES d’une chirurgie des narines (simulation)